mercredi 1 juillet 2009

DEFICIT :PAYER PLUS POUR REMBOURSER PLUS

Déficit : sans réduction des dépenses, une hausse d'impôts est inévitableLa crise n'explique que la moitié du déficit public colossal prévu cette année et une hausse des impôts est inévitable si la France ne réduit pas considérablement ses dépenses, avertit la Cour des Comptes dans un rapport sur les finances publiques publié le 23 juin. Une décision difficile à faire accepter à l'électorat et que Nicolas Sarkozy a d'ores et déjà balayée le 22 juin, lors de son discours devant le Congrès. Le déficit public de la France (Etat, sécurité sociale et collectivités locales) est passé de 2,7% du PIB en 2007 à 3,4% l'an dernier et il devrait atteindre 7% en 2009. La crise économique "explique une part seulement" de cette dégradation, a insisté le premier président de la Cour, Philippe Séguin, en présentant à la presse le "rapport sur la situation et les perspectives des finances publiques", traditionnellement remis au Parlement avant le débat d'orientation budgétaire."Une autre part résulte de tendances de fond comme la baisse des impôts" ainsi que d'une maîtrise des dépenses très insuffisante, a-t-il souligné.Au total, la Cour des Comptes estime le déficit chronique ou "structurel" de la France à environ 3,5% du PIB (contre 1,4% en moyenne dans la zone euro), ce qui "montre bien que l'essentiel du problème était fin 2008 d'origine non pas conjoncturelle mais structurelle", selon Philippe Séguin."Des réformes beaucoup plus ambitieuses sont donc absolument nécessaires. Si la maîtrise des dépenses s'avérait insuffisante, une hausse des prélèvements obligatoires serait inévitable", a-t-il prévenu.Sans marge de manœuvreLe gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer, a lui aussi jugé le même jour que "dès que la croissance sera revenue, il faudra être très rigoureux sur l'évolution de la dépense et faire en sorte qu'elle augmente moins vite que les recettes".Privé de toute marge de manœuvre budgétaire par le déficit record et la récession qui frappe la France (- 3% prévu cette année), le président Nicolas Sarkozy a pourtant martelé le 22 juin devant le Congrès son opposition à toute "politique de rigueur".Une politique qui retarderait la "sortie de crise" et aboutirait paradoxalement à une hausse du déficit, a assuré le chef de l'Etat. Pour financer les "priorités" du gouvernement, Nicolas Sarkozy a ainsi préféré annoncer un "emprunt national" dont le montant et les modalités restent à préciser.Rédigé bien avant son discours, le rapport de la Cour des comptes n'évoque pas la question, mais vient tout de même rappeler que la France emprunte déjà tous les jours sur les marchés financiers, notamment pour financer son déficit.En 2008, la dette a ainsi augmenté de 118 milliards d'euros et la France a payé plus de 54 milliards d'euros pour en payer les intérêts, c'est-à-dire plus que le produit de l'impôt sur le revenu. Cela représente environ 2.000 euros par an et par Français ayant un emploi, a souligné Philippe Séguin, craignant un "emballement de la dette"."C'est ce qu'on appelle l'effet boule de neige : les charges d'intérêt deviennent si importantes qu'il faut emprunter de plus en plus pour les payer et rembourser le capital", a-t-il expliqué.Déficit à 100% de la detteFin 2008, la dette publique atteignait 1.327 milliards d'euros (68,1% du PIB), soit 47.400 euros par Français actif. Si rien n'est fait, "les Français devront donc payer plus pour rembourser plus", a résumé Philippe Séguin.Selon des estimations de la Cour, à l'horizon 2012, le déficit serait encore supérieur à 6% et la dette approcherait 90% du PIB. Elle pourrait même atteindre 100% en 2018 et 200% avant 2040, d'après les projections faites par la Cour.La crise n'explique que la moitié du déficit public colossal prévu cette année et une hausse des impôts est inévitable si la France ne réduit pas considérablement ses dépenses, avertit la Cour des Comptes dans un rapport sur les finances publiques publié le 23 juin. Une décision difficile à faire accepter à l'électorat et que Nicolas Sarkozy a d'ores et déjà balayée le 22 juin, lors de son discours devant le Congrès. Le déficit public de la France (Etat, sécurité sociale et collectivités locales) est passé de 2,7% du PIB en 2007 à 3,4% l'an dernier et il devrait atteindre 7% en 2009. La crise économique "explique une part seulement" de cette dégradation, a insisté le premier président de la Cour, Philippe Séguin, en présentant à la presse le "rapport sur la situation et les perspectives des finances publiques", traditionnellement remis au Parlement avant le débat d'orientation budgétaire."Une autre part résulte de tendances de fond comme la baisse des impôts" ainsi que d'une maîtrise des dépenses très insuffisante, a-t-il souligné.Au total, la Cour des Comptes estime le déficit chronique ou "structurel" de la France à environ 3,5% du PIB (contre 1,4% en moyenne dans la zone euro), ce qui "montre bien que l'essentiel du problème était fin 2008 d'origine non pas conjoncturelle mais structurelle", selon Philippe Séguin."Des réformes beaucoup plus ambitieuses sont donc absolument nécessaires. Si la maîtrise des dépenses s'avérait insuffisante, une hausse des prélèvements obligatoires serait inévitable", a-t-il prévenu.Sans marge de manœuvreLe gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer, a lui aussi jugé le même jour que "dès que la croissance sera revenue, il faudra être très rigoureux sur l'évolution de la dépense et faire en sorte qu'elle augmente moins vite que les recettes".Privé de toute marge de manœuvre budgétaire par le déficit record et la récession qui frappe la France (- 3% prévu cette année), le président Nicolas Sarkozy a pourtant martelé le 22 juin devant le Congrès son opposition à toute "politique de rigueur".Une politique qui retarderait la "sortie de crise" et aboutirait paradoxalement à une hausse du déficit, a assuré le chef de l'Etat. Pour financer les "priorités" du gouvernement, Nicolas Sarkozy a ainsi préféré annoncer un "emprunt national" dont le montant et les modalités restent à préciser.Rédigé bien avant son discours, le rapport de la Cour des comptes n'évoque pas la question, mais vient tout de même rappeler que la France emprunte déjà tous les jours sur les marchés financiers, notamment pour financer son déficit.En 2008, la dette a ainsi augmenté de 118 milliards d'euros et la France a payé plus de 54 milliards d'euros pour en payer les intérêts, c'est-à-dire plus que le produit de l'impôt sur le revenu. Cela représente environ 2.000 euros par an et par Français ayant un emploi, a souligné Philippe Séguin, craignant un "emballement de la dette"."C'est ce qu'on appelle l'effet boule de neige : les charges d'intérêt deviennent si importantes qu'il faut emprunter de plus en plus pour les payer et rembourser le capital", a-t-il expliqué.Déficit à 100% de la detteFin 2008, la dette publique atteignait 1.327 milliards d'euros (68,1% du PIB), soit 47.400 euros par Français actif. Si rien n'est fait, "les Français devront donc payer plus pour rembourser plus", a résumé Philippe Séguin.Selon des estimations de la Cour, à l'horizon 2012, le déficit serait encore supérieur à 6% et la dette approcherait 90% du PIB. Elle pourrait même atteindre 100% en 2018 et 200% avant 2040, d'après les projections faites par la Cour.

lundi 23 février 2009

L’intersyndicale reste mobilisée face à la crise

Dans une déclaration commune, les huit organisations syndicales ont confirmé la journée de mobilisation du 19 mars et rappelé leurs exigences face à la crise.
La mobilisation est maintenue. Les huit organisations syndicales – CFDT, CFTC, CFE-CGC, CGT, FO, FSU, Solidaires, UNSA – signataires de la déclaration commune du 5 janvier ont acté, lundi 23 février, la « légère inflexion sociale » du plan de relance gouvernemental obtenue grâce à la mobilisation du 29 janvier dernier. Mais, relève le communiqué de l’intersyndicale, « les mesures sont trop parcellaires pour modifier le cap économique de la politique gouvernementale ». Parce que « la crise nécessite des mesures d’une toute autre portée », les huit ont donc confirmé la tenue d’une journée de mobilisation, le 19 mars prochain et appellent « à la poursuite des actions engagées dans les secteurs professionnels ». Dans cette nouvelle déclaration commune, les organisations syndicales dénoncent le « refus catégorique » du président de la République « d’augmenter le Smic, de modifier sa politique d’emploi dans les fonctions publiques et de revenir sur la défiscalisation des heures supplémentaires ». De la même façon, « l’attitude dogmatique du patronat et son refus d’assumer ses responsabilités » sont mis en cause.
Les revendications du 19 mars
La journée de mobilisation interprofessionnelle du 19 mars devra donc être l’occasion, pour les salariés, les demandeurs d’emploi et les retraités, de faire valoir à nouveau leurs revendications face à la crise : défense de l’emploi privé et public, lutte contre la précarité et les déréglementations économiques et sociales, négociation de politiques de rémunération qui permettent de défendre le pouvoir d’achat et de réduire les inégalités, défense du « cadre collectif et solidaire de la protection sociale et des services publics de qualité ». Pour le secrétaire national Marcel Grignard, « l’un des enjeux majeurs de la mobilisation du 19 mars est de faire pression tant sur le gouvernement que sur le patronat pour que les débuts de réponses apportés le 18 février trouvent une concrétisation et soient amplifiés ». Des revendications que gouvernement et patronat ne devront pas laisser sans réponse.

dimanche 22 février 2009

La CFDT exhorte l’État à s’engager en Guadeloupe

La stratégie de la CFDT vis-à-vis des territoires d’outre-mer repose sur le principe fondamental du droit des peuples à s’autodéterminer. Ce positionnement nous a conduits à transférer nos responsabilités d’organisation confédérée à des organisations locales autonomes avec lesquelles nous coopérons dans un rapport d’égalité.
La crise que traverse la Guadeloupe et qui semble se propager aux autres départements d’outre-mer est sans doute l’une des plus graves de l’histoire des Antilles des dernières années. Elle révèle les injustices générées par une économie quasi administrée, aggravées par une situation de monopole des grandes entreprises de distribution.
La « vie chère » est une constante de l’outre-mer français. Aucune collectivité n’est épargnée.
Cette situation est due à l’éloignement de la Métropole, faisant peser sur les prix des matières importées des surcoûts liés aux transports et aux taxes.
Les politiques publiques qui se sont succédé ont contribué, par leurs effets pervers, à une évolution exagérée des prix. Les dispositifs censés compenser les coûts générés par la distance ont fait perdre le sens des réalités économiques et sont allés à l’encontre d’une démarche d’autonomie.
La CFDT respecte et soutient l’engagement responsable de son partenaire, l’UIR de la Guadeloupe, dans le collectif LKP qui porte l’ensemble des revendications des habitants de l’île, notamment sur le pourvoir d’achat.
Dans un département où l’écrasante majorité des entreprises est formée de PME de moins de 20 salariés, syndicats et patronat ne peuvent pas, seuls, trouver une solution à l’augmentation des salaires. L’ensemble du secteur privé risque d’être asphyxié.
Le gouvernement s’est engagé à remettre à plat le système d’approvisionnement et de production en Guadeloupe. Pour être menée à bien, cette tâche prendra du temps. En attendant, et de manière transitoire, l’État doit aider les entreprises à débloquer les négociations salariales. Les risques de débordement sont réels, il convient donc d’agir vite.
Anousheh Karvar, secrétaire nationale

jeudi 19 février 2009

SOMMET SOCIAL DU 18 FEVRIER :COMMUNIQUE DE LA CFDT‏

Maintenir nos propositions, maintenir la pression sur le gouvernement et le patronat"
Le Sommet social du 18 février a permis d'obtenir l'annonce d'un certain nombre de mesures concrètes en faveur des salariés touchés par la cris ainsi que la création d'un fonds d'investissement social. Mais face à l'ampleur de la crise économique, la CFDT maintient ses propositions et la pression sur le gouvernement et le patronat.
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Compte tenu de la gravité de situation dans l'île, les organisations syndicales ont imposé en début de réunion que la situation de la Guadeloupe soit abordée lors du Sommet social. François Chérèque a ainsi exprimé la profonde préoccupation de la CFDT et a rappelé que dans une économie locale quasi administrée durant des décennies, les partenaires sociaux ne peuvent pas seuls trouver une solution au problème des salaires : « l'Etat doit, au moins d'une façon provisoire, aider les entreprises à répondre à la revendication salariale non satisfaite en attendant une remise à plat indispensable du système de production et d'approvisionnement qui remette en cause les situations de monopole.»
Concernant la situation économique générale de la France, François Chérèque a insisté sur « le sentiment insupportable des salariés de payer le prix fort d'une crise dont ils ne sont en rien responsables ». Le secrétaire général a également dénoncé l'attitude du gouvernement qui réaffirme avec obstination qu'il conserve le même cap en refusant une relance par la consommation, en maintenant des cadeaux fiscaux aux plus favorisés et suppression d'emplois publics. Rappelant que la mobilisation massive du 29 janvier appelle le gouvernement, le patronat et les organisations syndicales à apporter rapidement des réponses concrètes à la hauteur de la gravité de la situation, François Chérèque a reprécisé les trois objectifs prioritaires de la CFDT : mettre en place un fonds d'investissement social, soutenir le pouvoir d'achat pour relancer la consommation et l'économie et reprendre la réforme de l'Etat et des fonctions publiques.
En réponse, le président de la République a annoncé une série de mesures dont le coût global pour l'Etat avoisinerait les 2,65 milliards d'euros. Selon François Chérèque à sa sortie de l'Elysée, si « le gouvernement disait qu'il ne changerait pas de cap. Les annonces d'aujourd'hui montrent que les syndicats ont obtenu un début d'inflexion de sa politique. » Si le secrétaire général de la CFDT se félicite de « la création du fonds d'investissement social et des aides financières aux familles modestes », il regrette cependant que ces mesures « ne soient pas à la hauteur de la situation que vivent les salariés ». Et d'ajouter : « l'action syndicale commence à payer, ce qui nous engage à maintenir nos propositions et à maintenir la pression sur le gouvernement et le patronat. »
Enfin, François Chérèque a une nouvelle fois interpelé le patronat sur ces responsabilité en cette période de crise en affirmant : « je regrette que le patronat refuse de débattre de la répartition des profits dans les entreprises, ce qui montre une incapacité de sa part à tirer les leçons de la crise financière ».

mercredi 21 janvier 2009

APPEL DES ORGANISATIONS SYNDICALES CFDT, CFE-CGC, CFTC,

La crise économique amplifiée par la crise financière internationale touche durement une grande partie des salariés dans leurs emplois et leurs revenus. Alors qu’ils n’en sont en rien responsables les salariés, demandeurs d’emploi et retraités, en sont les premières victimes. Elle menace l’avenir des jeunes, met à mal la cohésion sociale et les solidarités ; elle accroît les inégalités et les risques de précarité.
Surmonter cette crise implique des mesures urgentes d’une autre nature que celles prises par l’Etat et les entreprises, pour être au service de l’emploi et des rémunérations.

C’est pourquoi, les organisations syndicales (CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, FO, FSU, SOLIDAIRES, UNSA) appellent les salariés du privé et du public, les chômeurs et les retraités, à une journée nationale de mobilisation interprofessionnelle le 29 janvier 2009 : elle donnera lieu dans tout le pays à des grèves et des manifestations.
Elles appellent à agir massivement et interpeller les responsables gouvernementaux, les responsables patronaux et les employeurs pour :

- défendre l’emploi privé et public,
- lutter contre la précarité et les déréglementations économiques et sociales,
- exiger des politiques de rémunérations qui assurent le maintien du pouvoir d’achat des salariés, des chômeurs et des retraités et réduisent les inégalités,
- défendre le cadre collectif et solidaire de la protection sociale,
- des services publics de qualité qui assurent en particulier tout leur rôle de réponse aux besoins sociaux et de solidarité.

lundi 15 décembre 2008

C'EST SERIEUX = HONTEUX

Totalement vrai !
C'est aussi expliqué sur AutoPlus !!!

Pour résoudre , sûrement , le problème économique et de chômage que pose le secteur automobile ......le gouvernement avec l'assentiment de nos chers députés vient de faire passer en douceur un texte sur lequel il n'y a eu aucune communication ....et les journalistes sont d'une discrétion absolue là dessus ......:
L'info vient de m'être adressée par un ami assureur qui a été informé lui même par le siège de sa compagnie :

"Chers amis

Comme vous le savez je travaille dans l assurance et nous avons appris hier qu'à partir du 1 janvier 2009 lorsque vous aurez un accident avec votre voiture, votre assureur devra missionner un expert pour chiffrer les réparations (jusque là rien d'anormal), sauf que l'expert devra, en plus, vérifier 21 points de contrôle du véhicule ....même si celà ne concerne pas le choc initial et même si votre contrôle technique récent était O.K. Bref si l'un de ces 21 points n'est pas conforme ou en état de fonctionner, votre carte grise sera gelée en prefecture (conséquence: impossible de vendre votre voiture), et vous aurez alors 3 jours pour accepter de réparer le ou les points non conforme(s), à défaut, votre voiture sera immobilisée au garage.
Et comme une bonne nouvelle n'arrive jamais seule, si vous réparez et que les points non conformes n'étaient pas liés au sinistre, l'expert devra revenir pour valider les travaux, et ce, à votre charge bien sûr! Sans oublier bien sûr les malus .......au cas ou vous seriez responsable de l'accident .

Un moyen de relancer les ventes de voitures récentes ....ou de voitures neuves qui encombrent les parking des constructeurs !!!! ..et ce seront encore les assureurs qui passeront pour des voleurs, et bien non! il faut savoir que ce sera la loi ....tout simplement. Une façon de donner également du travail aux garagistes qui devront embaucher pour faire face .........(CQFD)
D'ici que dans un texte prochain on décrète que les voitures de plus 5 ans doivent être mises à la casse .....

Rappelez vous : tout d'abord le "contrôle technique" a été institué pour les véhicules atteignant 5 ans ....puis on l'a ramené à 4 ans avec une visite ensuite tous les deux ans .....Vous verrez que dans quelques temps on verra nos chers députés de tous bords voter un texte ou il sera décrété que les voitures de plus de 4 ans n'auront droit qu'à un contrôle technique et que passé la validité de 2 ans de ce contôle ....la voiture devra être mise à la casse ..... Vous verrez .......
Alors à compter du 1er Janvier 2009 redoublez d'attention sur la route car le moindre accrochage va être "hors de prix"...et on n'aura pas fini de voir les délits de fuite après un accrochage ,même banal ....... "

A bon entendeur .....salut . Bonne soirée et diffusez largement à vos amis cette info .....pour qu'ils ne soient pas surpris le jour ou ils auront un accident car vous le savez ...nul n'est censé ignorer la loi .....( c'est pourquoi il n'y a pas de communication là dessus ..il suffit de lire le Journal Officiel ...)

jeudi 20 novembre 2008

Lancement de la réforme de l'Ircantec

Une réforme pour pérenniser le régime ircantec, dont les réserves seraient épuisées d'ici 2028, a été annoncée par Mr. Éric Woerth et Mr. André Santini.
Ces derniers ont stipulé que « la réforme consiste à un ajustement du rendement du régime de 12 % à 7,75 % et un relèvement des cotisations (1,4 % en tranche A et 2 % en tranche B) entre 2011 et 2017 » (12% de rendement veut dire qu'un euros cotisé donne droit à 12 centimes de pension par an).
Cette réforme prévoit la "mise en oeuvre de règles prudentielles inédites en France pour un régime par répartition". Elle doit permettre d'assurer toutes les retraites sur les 30 années à venir, et faire en sorte que les réserves soient égales à 1,5 années de prestations à l'horizon de 20 ans.
La gouvernance du régime sera dorénavant partagée entre, d'une part l'état, et d'autre part les syndicats et les employeurs. Ces derniers devront décider eux-mêmes, et ce tous les 4 ans, des paramètres régissant le régime (valeur du point, ...).
Cette réforme ne concerne que les droits futurs et non pas les points comptabilisés avant 2009.